Les Ateliers

 

Accueil
L'Auteur
Passerelle Insertion
Les TRE
Les Ateliers
Documents de Travail
Le Travail Social
Les Disciplines
Les Pratiques
Conseiller Formateur
Adresses Utiles
Mots d'Emploi
CONTACT

Passerelle Insertion propose un certains nombre d'ateliers et de séquences de formation à destination de tout public , jeunes diplômés, bas niveau de qualification, chômeurs de très longue durée, primo arrivant...

A chacun ses Outils et Techniques de Recherches d'Emploi...

Parmi ces ateliers et ces formations, on trouve :
bulletARL (Atelier de Raisonnement Logique )
bullet PEI (Programme d'enrichissement Instrumental)
bulletBCA (Bilan de Compétences Approfondi)
bullet VAE  (Validation des acquis d'expérience)
bullet OPI/OPG (Objectif Projet Individuel/Objectif Projet de Groupe)
bullet OEI/OEG (Objectif Emploi Individuel/Objectif Emploi en Groupe)
bulletClub ou Cercle de Recherche d'emploi
bulletParrainage
bulletle Coaching
bulletle PIF (le Projet Individuel de formation)
bulletADVP (Activation Developpement Vocationnel et Personnel)
bulletADM (Atelier de découverte des métiers)
bulletECCP
bulletEMT
bulletTRE (Techniques de Recherche d'Emploi)
bulletARE (Ateliers de Recherche d'Emploi)
bulletCultures et Citoyenneté
bulletPlateformes linguistiques (FLE, Alpha, illétrisme, remise à niveau...)
bulletPlateformes de mobilisation
bulletRedynamisation, motivation et confiance en soi ( de simple spectateur à acteur de sa propre Insertion)
bulletAutoscopie (simulations et mises en situation d'entretiens d'embauche vidéoscopées)
bulletMise en valeur de soi ( attitude, relookage, image de soi...)
bulletRepérer les potentialités, recherche et argumentation des motivations ( techniques de mesure de son employabilité)

 

A.R.L. (ATELIERS DE RAISONNEMENT LOGIQUE)

Les Ateliers de Raisonnement Logique (ARL) et le Programme d’Enrichissement International (PEI), qui connaissent depuis quelques années un développement certain dans la formation des bas niveaux de qualification, participent tous deux du courant de recherche dit de « l’éducabilité cognitive ».
Ce rappel de leurs principes et modes d’application respectifs vise à fournir une approche claire et synthétique de ces deux démarches.

Ces deux pratiques de formation distinctes ont été rapprochées car elles coexistent sur le terrain de la formation des adultes. Dans l’esprit de certains formateurs, elles constituent des solutions alternatives aux problèmes qu’ils rencontrent avec les stagiaires.

Les Ateliers de Raisonnement Logique (ARL)

1) Origine

Les ARL ont été développés à partir d’une demande des formateurs de l’ACUCES-Nancy. Ils avaient constaté que l’enseignement qu’ils dispensaient dans leurs cours du soir « ne passait pas », que les formés rencontraient d’importantes difficultés d’apprentissage. Ils ont donc sollicité les chercheurs de l’INFA pour trouver une solution à ce problème. Posé dès 1966/1967, l’intérêt pour ces questions sera relancé près de dix ans plus tard lorsque les stages de reconversion seront mis en place, puis les stages 16/18 ans.

2) La problématique

Pour répondre à ces demandes successives du terrain, les chercheurs concernés ont sollicité la théorie opératoire de l’intelligence développée par Piaget. Leur hypothèse centrale impute les difficultés rencontrées par les formés à un déficit opératoire, au fait qu’ils ne maîtrisent pas ou peu certaines opérations générales de la pensée. Si les opérations requises par la tâche à exécuter, l’apprentissage à effectuer ne sont pas maîtrisées par le stagiaire, alors celui-ci est dans l’impossibilité d’aboutir au résultat recherché, d’acquérir ce que l’on souhaite lui faire apprendre. En bref, il existe un écart entre ce qui est demandé et ce qu’il peut faire actuellement, le raisonnement qu’il peut développer.
Si on arrive à identifier précisément cet écart et à permettre au stagiaire de le combler, alors on aura résolu les difficultés qu’il rencontre non seulement dans les situations de formation, mais aussi dans celles qu’il est susceptible de rencontrer dans sa vie professionnelle et dans sa vie quotidienne. En somme, les stagiaires auront progressé et augmenté leurs possibilités d’adaptation les plus générales.
Point d’aboutissement de cette analyse, les ARL sont donc un instrument pédagogique qui permet à la fois :

·         de préciser le déficit, car ils comportent une phase diagnostique ;

·         d’y remédier, les exercices proposés ayant pour vocation de permettre aux formés d’acquérir et de maîtriser des opérations intellectuelles déterminées.

La théorie opératoire fournit à la fois les bases du diagnostic et celles nécessaires à la tentative de remédiation entreprise. On observera cependant que les auteurs insistent tout particulièrement sur l’importance des principes pédagogiques mis en œuvre dans le déroulement des ateliers.

3) L’instrument ARL

Il comporte en premier lieu un diagnostic, destiné à appréhender le déficit de raisonnement présenté par les formés ; il sert également de base à la constitution de groupes de travail homogènes.
Effectué dans le contexte de la théorie opératoire, il aboutit à la détermination du niveau opératoire des formés (concret, formel...). Celui-ci est effectué avec les tests d’opérations formelles développés par Longeot (1969) ou l’Echelle collective de développement logique, mise au point par Hornemann (1975).
Viennent ensuite les exercices de remédiation proprement dits. Ils ont pour objectif de réduire l’écart existant entre les opérations intellectuelles maîtrisées par le sujet et celles dont il a besoin pour exécuter les tâches définissant sa formation actuelle. Ces exercices ne sont jamais utilisés seuls mais sont intégrés à un stage, une formation comportant une finalité et des contenus spécifiques. Ils sont centrés sur des opérations bien déterminées : la sériation, la combinatoire, etc. L’ensemble est composé de 120 exercices de difficulté graduée, complétés d’exercices de synthèse. Ils sont de type papier/crayon dominant, mais certains utilisent des jetons ou des blocs logiques. L’ensemble s’appuie sur des principes pédagogiques qui ont un rôle essentiel. Leur non-respect est susceptible de rendre la progression proposée inefficace. Cinq ont une place centrale et constituent des règles de gestion du travail du formateur dans les ARL.
Il s’agit pour le formateur :

·         d’obtenir une participation active des formés ;

·         de s’intéresser en priorité à ceux qui sont en difficulté ;

·         de se centrer sur le raisonnement développé pour parvenir des données à la solution ;

·         de ne jamais donner la bonne réponse, mais de préparer des solutions différentes, des contre-exemples qui seront mis en discussion et d’exploiter les erreurs commises par les stagiaires ;

·         de généraliser les opérations à la vie professionnelle et à la vie quotidienne.

Cette méthode pédagogique est utilisable avec des adultes ou des jeunes dont le niveau opératoire n’est pas trop bas. Les auteurs notent que des stagiaires catégorisés pré-opératoires ne ressortissent pas d’une pratique pédagogique de type ARL.

4) Déroulement d’une séquence d’ARL

Une séquence comporte trois phases :

·         un diagnostic opératoire initial et la constitution de groupes de niveaux homogènes ;

·         des séances d’atelier, où le rôle du formateur est essentiel. Il donne les exercices, reformule les problèmes, s’intéresse à ceux qui ont le plus de difficultés, adapte les exercices au public. D’une durée approximative d’une heure, les séances de travail en atelier doivent être assez rapprochées dans le temps ;

·         un post-test qui consiste en un diagnostic opératoire effectué avec les mêmes instruments que ceux utilisés pour le diagnostic initial.

5) Résultat, contrôle

Les données fournies par les auteurs et les utilisateurs des ARL suggèrent que cette méthode pédagogique conduit les stagiaires à progresser dans leurs possibilités de raisonnement. Ils ont aussi constaté des effets de transfert d’opération à opération, ainsi qu’une évolution des patrons de réponses individuels et des stratégies de résolution.
Outre ces éléments aisément quantifiables, les formateurs insistent aussi sur le fait qu’il y a :

·         une prise de conscience de ses propres compétences par le stagiaire ;

·         des progrès dans les méthodes de travail ;

·         une démarche plus active dans l’appropriation des connaissances ;

·         une augmentation de l’autonomie des formés par rapport aux formateurs et aux savoirs ;

·         une plus grande confiance en soi ;

·         et enfin une amélioration de la compréhension de ce que font les autres et de leurs possibilités d’argumentation.

6) Caractéristiques essentielles des ARL

Ils participent de l’ensemble des travaux qui contribuent à définir le courant de recherche dit de « l’éducabilité cognitive ». L’accent est mis sur les formes de raisonnement qu’il s’agit de faire évoluer.
La nécessité d’une prise de conscience par le formé du cheminement entre l’énoncé et la solution est un point fortement souligné par les auteurs.
L’interprétation des difficultés rencontrées par les stagiaires est faite en termes de déficit de raisonnement.
Mais il existe certains écueils :

·         interpréter les difficultés en termes de déficit de raisonnement opératoire revient à les assimiler de fait à des retards de développement, puisque la théorie opératoire est une théorie du développement de la pensée ;

·         la théorie opératoire, qui est une théorie du développement, se prête mal à l’analyse du fonctionnement des sujets dans les tâches qui leur sont proposées ;

·         les exercices se veulent centrés sur une opération précise, par exemple la sériation. Or les recherches récentes montrent qu’il n’est pas possible de parler de sériation en général : les conduites de sériation varient beaucoup selon les conditions dans lesquelles les tâches de sériation doivent être exécutées.

En ce qui concerne l’évaluation de cette méthode, il paraît difficile de séparer, dans l’évolution positive notée, ce qui relève des exercices eux-mêmes de ce qui relève de la relation formateur/formés, dont on sait qu’elle est régie par des principes pédagogiques dont l’importance est grande.

Pour Résumer, l'ARL permet une réactivation des processus cognitifs, une réactivation du raisonnement par l'entraînement à la logique, pour l'évolution personnel, l'amélioration des capacités professionnelles.
Les capacités de réflexion seront réactivées, développées, par les ateliers de raisonnement logique. Le candidat sera ainsi apte à assimiler de nouvelles tâches, à accepter de nouvelles conditions de travail, à apporter la réactivité qu’on attend de lui.

L' ARL vise à l'amélioration de la qualification selon des objectifs prioritaires dont la liste n'est pas exhaustive :

bullet

Faciliter le développement des capacités de l'individu, face à la nouvelle
tâche confiée, amélioration de la capacité d'adaptation.

bullet

Permettre l'adoption d'attitudes sociales nouvelles (échange, esprit de
coopération, ouverture à l'autre).

bullet

Développer l'autonomie individuelle et la polyvalence, par l'acquisition d'une plus grande confiance en soi et le renforcement de la motivation.

Retour au début

Retour au Sommaire

Le Programme d’Enrichissement Instrumental (PEI)

1) Origine 

Le PEI a été mis au point par R. Feuerstein pour répondre à une situation d’urgence liée à un contexte spécifique : il s’agissait d’adapter les nouveaux arrivants à la situation engendrée par la création du nouvel état d’Israël. Ceux-ci possédaient, outre des histoires sociales et professionnelles distinctes, des identités culturelles très différentes. Burden (1987) a entrepris le travail d’intégration qui s’imposait.
Mis au point dans ce but, le PEI a une origine très empirique. A partir des années 60, Feuerstein s’engagera dans la voie de sa théorisation. Distincte de l’instrument qui lui préexistait, cette théorisation restera de type très behavioriste malgré les références à Piaget et à Bruner (1983) qu’elle comporte.

2) Problématique

Feuerstein attribue le déficit d’adaptation observé à un manque de modifiabilité cognitive dont l’origine est à rechercher dans l’état de déprivation culturelle du formé. Cette déprivation culturelle est imputable à un manque ou à une insuffisance d’apprentissage médiatisé.
Il est possible de remédier à cette situation en mettant au point et en utilisant des expériences d’apprentissage médiatisé adaptées. Ces expériences d’apprentissage médiatisées transforment la modifiabilité cognitive des formés et permettent de réduire ou de supprimer l’état de déprivation culturelle dans lequel ils se trouvent.
Pour être adaptées, ces expériences d’apprentissage médiatisé doivent correspondre aux caractéristiques cognitives du stagiaire. Dans ce cas, elles constituent des moyens susceptibles de lui révéler les compétences potentielles qu’il possède. La médiation entre l’individu et sa tâche est essentielle. Elle est assurée par le formateur, qui s’interpose entre les deux. Elle permet au formé de l’interpréter, elle l’aide à trouver le mode d’emploi des éléments qui lui permettront d’arriver au résultat demandé.

3) L’instrument

Globalement, le PEI se présente comme une série d’expériences d’apprentissage médiatisé. Il comporte trois composantes distinctes :

·         les instruments : il s’agit de 14 séries de tâche, de type papier/crayon dominant, et qui se passent deux par deux, dans n’importe quel ordre ;

·         les éléments d’interprétation qui permettent d’analyser les procédures mises en œuvre par les formés lorsqu’ils travaillent sur les instruments : il s’agit de « la carte cognitive », qui permet d’établir la liste des fonctions cognitives mises en œuvre, et du « listing des prérequis de la pensée », qui permet de définir l’ordre dans lequel ces fonctions doivent être employées ;

·         les principes de médiation systématique, au nombre de 10, qui fixent très précisément les règles du travail de médiation qui est assuré par le formateur. Ils tiennent une place centrale dans l’expérience d’apprentissage systématique médiatisé réalisée par le PEI. Ils pourraient régir des expériences d’apprentissage systématique réalisées avec d’autres tâches que celles retenues dans le programme d’enrichissement lui-même.

Le PEI peut être utilisé avec n’importe quel type de public. Feuerstein pense en effet qu’à n’importe quel type de public. Feuerstein pense en effet qu’à n’importe quel âge on peut remédier à l’absence de connaissance ou de compétence en utilisant un programme d’apprentissage systématique médiatisé. Celui-ci offre au formé la possibilité d’avoir une seconde médiation systématique.

4) Déroulement d’une séquence PEI

Elle comporte 7 phases distinctes :

·         l’ensemble du groupe en formation travaille la consigne ;

·         les formés s’engagent individuellement dans l’exécution de la tâche ;

·         l’ensemble du groupe discute des stratégies utilisées ou possibles ;

·         le groupe travaille collectivement à l’exécution de la tâche ;

·         le groupe généralise la solution de l’exercice ;

·         phase de « bridging » dans laquelle le groupe travaille tous les exemples que l’on peut trouver ;

·         résumé du travail effectué sur et à partir de l’exercice.

5) Résultats et évaluation

Les contrôles effectués par Feuerstein avec des groupes d’adolescents présentant de gros retards scolaires et un QI moyen-faible (80) démontrent l’efficacité du PEI. A la fin de l’expérience, le groupe expérimental l’emportait nettement pour le niveau mental, alors que les performances étaient équivalentes pour ce qui concernait le niveau scolaire. Deux ans plus tard, la différence entre les deux groupes s’était accentuée. D’autres contrôles ont confirmé ces observations. Les gains mesurés en points de QI sont importants (entre 8 et 15). Les progrès les plus nets sont constatés au niveau de la richesse du vocabulaire utilisé par les stagiaires. Cependant, l’augmentation de la confiance en soi n’est pas constatée dans toutes les expériences.

6) Caractéristiques essentielles du PEI 

Cette méthode pédagogique participe de l’ensemble des travaux qui contribuent à définir le courant de recherche dit de « l’éducabilité cognitive ». L’organisation de la séance de travail ainsi que les objectifs explicitement assignés au travail de médiation du formateur accordent une place centrale au processus de prise de conscience dans la remédiation. Les règles de gestion du travail pédagogique ont une importance essentielle. Elles semblent être plus importantes que les tâches utilisées pour assurer le succès de la remédiation entreprise. La problématique interprète les difficultés rencontrées par les formés en termes de déficit lié à l’état de déprivation culturelle dans lequel ils se trouvent.

Les différences les plus manifestes entre PEI et ARL nous paraissent être :

·         la problématique générale : l’ensemble des méthodes pédagogiques et de la progression se réfèrent à Piaget dans le cas des ARL, alors que le PEI fait appel à Brunet mais aussi, de manière plus implicite, au courant behavioriste ;

·         le diagnostic : phase essentielle dans les ARL, il est inexistant dans le PEI ;

·         les modalités pratiques : le PEI s’adresse à l’ensemble des stagiaires pour une durée de plus de 400 heures, alors que les ARL fonctionnent en groupes de 3 à 7 stagiaires pendant 40 heures.

Par-delà les différences manifestes existant entre le PEI et les ARL, ces deux méthodes pédagogiques convergent sur au moins quatre points :

·         toutes deux appartiennent au courant de pensée dit de « l’éducabilité cognitive » ;

·         toutes deux interprètent les difficultés d’apprentissage en terme de déficit et proposent des solutions pour y remédier ;

·         dans les deux cas, le rôle de la relation formé/formateur est souligné et le travail du formateur est codifié ;

·         dans les deux cas, la prise de conscience se voit attribuer un rôle essentiel dans les processus d’acquisition de compétences nouvelles.

Retour début

    Retour au Sommaire

LE BILAN DE COMPETENCES APPROFONDI

Le portefeuille de compétences est un outil d’évaluation des capacités, aptitudes, compétences et savoirs faire professionnels, en fonction d’un référentiel métier (une grille prédéfinie qui liste et répertorie les tâches qu’il faut savoir accomplir dans tel ou tel métier, ce qui détermine le niveau de qualification suivant le degré de maîtrise ...).

Le potentiel de chacun détermine l’employabilité, afin de mieux se connaître et de cerner nos limites sur le plan professionnel, il est nécessaire à un moment de notre vie professionnelle de faire établir un Bilan de Compétences Approfondi dans le but de mettre en avant nos capacités et nos connaissances ceci afin d’évoluer au sein de l’entreprise ou de changer d’entreprise.

Le Bilan de Compétences Approfondi (B.C.A.) vise à construire la suite de son parcours professionnel. Il comporte des entretiens individuels et des étapes sous forme d'ateliers individuels ou collectifs favorisant les échanges.

Les quatre phases de ce bilan peuvent s'adapter aux particularités individuelles.

Cet outil de positionnement destiné à faire le point sur les atouts et faiblesses du demandeur s’adresse à toute personne qui, pour répondre aux besoins du marché du travail, souhaite valider son potentiel et son projet.

Quelques Objectifs & Résultats du BCA :

·        Cerner ses compétences, ses aptitudes

·         Mettre en valeur ses expériences

·        Rechercher des transferts de compétences

·        Élargir ses horizons professionnels

·        Repérer plusieurs pistes professionnelles à court terme en phase avec le marché du travail

·        Identifier les marchés correspondants (R.O.M.E.)

·        Cerner ses freins, ses difficultés par rapport à son marché

·        Recueillir des informations propres à valider un projet

·        Formaliser son projet de retour à l'emploi et établir les étapes de son plan d'action.

·        Identification des freins à l'employabilité en vue de prévenir le chômage longue durée

·        diagnostique et prescription (préconisation) d'un parcours d’Orientation

·        Reclassement

·        Reconversion

·        Réorientation

·        Formation

Quelques Méthodologies et Outils pédagogiques pour la mise en oeuvre du BCA :

bullet Entretiens individuels (éventuellement avec plusieurs intervenants spécialisés en entreprise, psychologie, action sociale et orientation professionnelle)
bullet Atelier collectif ou individuel
bullet Perception de soi
bullet Valoriser et relativiser les difficultés
bullet Méthodologie d'enquête
bullet Partage d'information sur des besoins et des attentes d'entreprises
bullet Capitalisation des compétences, selon le profil du candidat
bullet Évaluation d'aptitudes
bullet Grille de transfert missions-compétences
bullet Émergence du fil conducteur
bullet Exploration de chemins professionnels à court, moyen et long terme
bullet Recherche d'informations, enquêtes
bullet Arbitrage dans les priorités
bullet Planification d'actions
bullet Analyse et commentaire des résultats avec le demandeur, grâce à l'écoute active et au questionnement
bullet Proposition d'un parcours en vue de proposer des solutions
bullet Exercices en groupe, bilan informatisé, logiciel de transférabilité des compétences ou d'évaluation du niveau des aptitudes et des capacités professionnelles, mise en situation
bullet Le parcours est adapté au demandeur et doit être simple de mise en oeuvre, l'objectif étant le reclassement professionnel
bullet Les préconisations de fin de prestations sont en amont vérifiées par le demandeur et son référent, grâce au plan d'action mis en oeuvre pendant la prestation.
bullet Logiciels d'auto évaluation
bulletAteliers de formation
bulletPositionnement
bulletEntretiens exploratoires
bulletTests d'évaluation
bulletRecherche et suivi informatisé des actions et démarches
bulletEvaluations bureautiques, communication, vente management, téléphone, expression.

Déroulement :

Sur 20 heures, alternance collectif et individuel, (alternance évaluation et auto évaluation), vérification par le demandeur de l'ensemble des hypothèses avancées grâce aux actions proposées.

Retour au début

Retour au sommaire

La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE)

La loi de modernisation sociale adoptée le 17 janvier 2002 ouvre largement à chacun la possibilité de faire valider ses acquis issus de l’expérience : "toute personne engagée dans la vie active est en droit de faire valider les acquis de son expérience, notamment professionnelle, en vue de l’acquisition d’un diplôme, d’un titre à finalité professionnelle ou d’un certificat de qualification…".

Contexte Général

Dans ce cadre, le Ministère des Affaires Sociales, du Travail et de la Solidarité a mis en place un dispositif de validation qui repose sur :

*       Un constat : l’atelier, le chantier, le bureau sont des lieux où chacun acquiert des compétences. Cette expérience professionnelle seule ou complétée par des actions de formation peut faire l’objet d’une reconnaissance officielle par un titre.

*       Une méthode : ces titres attestent que le titulaire maîtrise les compétences nécessaires à l’exercice d’une qualification professionnelle. L’évaluation des compétences, validées par des professionnels reconnus et habilités, est réalisée en situation de travail réelle ou reconstituée, ainsi qu’à l’aide de tout document susceptible d’établir que le candidat possède les compétences, aptitudes et connaissances requises.
Une cellule technique de validation met en place l’accompagnement à la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), assure l’instruction de la demande et organise les modalités de mise en œuvre de la validation.

*       Une démarche : le plus souvent, la qualification visée par le titre correspond à l’agrégation de plusieurs activités. La maîtrise des compétences nécessaires à l’exercice de chacune de ces activités, acquise par la formation ou développée au cours de la vie professionnelle, peut être validée par un Certificat de Compétences Professionnelles (CCP). La capitalisation de ces CCP permet , ainsi, par étapes, un accès progressif au titre recherché.

Le dispositif se met progressivement en place.


Qui peut bénéficier d’une VAE ?

*       Vous avez au moins trois ans d'expérience professionnelle ou bénévole.
La validation des acquis de l'expérience vous permet d'obtenir tout ou partie d'un diplôme ou titre à finalité professionnelle ou d'un certificat de qualification.
Elle vous permet aussi d'accéder à un cursus de formation, sans justifier du niveau d'études ou des diplômes ou titres normalement requis.

*       Qui peut faire valider ses acquis?
Vous pouvez faire valider vos acquis quel que soit votre âge, votre niveau d'études ou votre situation professionnelle.

◊   Les salariés (CDI, CDD, Intérim…) : la loi prévoit un droit à la validation des acquis de l’expérience, droit qui peut être mis en œuvre dans le cadre d’un congé individuel et financé par les OPCA ou les OPACIF (Organismes Paritaires Collecteurs Agrées).
Des entreprises proposent ainsi à leurs salariés de valider leurs acquis lors d’opérations collectives qui peuvent être financées dans le cadre du plan de formation.

◊   Les demandeurs d’emploi : l’inscription dans le processus de validation s’effectue à l’agence locale pour l’emploi (ANPE) dans le cadre du PARE et du PAP. Les conseillers de l’agence peuvent guider le demandeur d’emploi dans le choix des titres professionnels qui feront l’objet de la validation et le mettre en relation avec les cellules techniques de validation.
 

◊   Les artisans, travailleurs indépendants, agents publics (titulaires ou non), mères de famille ayant élevé un ou plusieurs enfants, bénévoles dans une association ou un syndicat.

En résumé :

La Validation des Acquis de l’Expérience s’adresse à toute personne active : salarié ou non, demandeur d’emploi… qui par l’exercice d’une activité (rémunérée ou bénévole), a acquis des savoir-faire et des compétences à un niveau attendu en situation professionnelle.
La validation des acquis de l’expérience offre ainsi la possibilité à toute personne sans qualification reconnue, d’obtenir tout ou partie d’un titre délivré et d’attester ainsi la maîtrise des compétences, aptitudes et connaissances permettant l’exercice d’une ou de plusieurs des activités correspondant au titre visé.

Etes-vous concerné par la VAE ? 

◊   Si  vous avez développé des savoir-faire dans l'exercice quotidien de votre métier ou dans des activités bénévoles,

 ◊   vous avez acquis des compétences,

 ◊   vous voulez vous armer pour la suite de votre carrière ou pour retrouver un emploi

ALORS

◊  vous pouvez faire valider vos acquis de l'expérience par des certificats de compétences professionnelles (CCP).

L’AFPA et le dispositif de validation des acquis

L’AFPA intervient au niveau de l’Orientation et au niveau de la Certification.

1. Orientation : les psychologues du travail de l’AFPA peuvent conseiller et aider le demandeur à repérer les certifications les plus adaptées au regard de ses compétences et de la qualification visée.
Dans les cellules techniques de validation, des accompagnateurs aident le demandeur à construire son dossier de candidature et à déterminer les Certificats de Compétences Professionnelles auxquels il postule.

2. Certification : l’AFPA, à la demande du directeur départemental du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, organise des sessions de validation. Les jury sont composés de professionnels du secteur d’activité concerné (décret 2002-1029 du 2 août 2002).

Comment faire valider vos acquis issus de l’expérience à l’AFPA ?

Cette validation repose sur une mise en situation professionnelle devant des évaluateurs. Le cumul de plusieurs certificats de compétences professionnelles, dans un délai de 5 ans, permet d'obtenir un titre professionnel.

La délivrance du titre professionnel est précédé d'un entretien avec le jury professionnel du titre.

Pour connaître les centres AFPA qui organisent la validation des acquis que vous désirez, contactez les établissements AFPA : (Direction régionale, Service d’orientation, centre).

Le déroulement d’une VAE :

Vous avez été informé des possibilités de validation des acquis de l'expérience par l'ANPE ( ou tout autre organisme compétent) ou un responsable des ressources humaines et vous avez choisi le dispositif de validation du Ministère des Affaires Sociales, du Travail et de la Solidarité :

Etape 1

Le centre AFPA qui délivre la certification que vous visez vous accompagnera dans votre démarche:
- au cours d'un entretien, un formateur vous informe sur l'ensemble de la démarche.
- vous pourrez reconstituer votre expérience professionnelle et justifier qu'elle est supérieure à une durée de 3 ans ;
- vous choisissez de faire valider un seul ou la totalité des certificats de compétences professionnelles du titre professionnel.

Etape 2

- Le directeur départemental du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle répond favorablement à votre dossier de validation.
- Un formateur AFPA de la spécialité technique vous informe des lieux, date et conditions de l'évaluation.

Etape 3
- Vous êtes mis en situation de réaliser une situation représentative de votre métier devant des évaluateurs (un professionnel et un formateur).

Etape 4
- soit, le directeur départemental du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle en cas de réussite, vous remet le ou les certificats de compétences professionnelles, éventuellement le titre professionnel.
- soit, un compte-rendu rédigé par les évaluateurs, vous conseille sur la suite du parcours à entreprendre : entrée en emploi ou parcours de formation.

Pour de plus amples informations se renseigner auprès de l'AFPA ou de la DAVA (Direction Académique de Validation des Acquis), mais ce second organisme de l'éducation nationale n'a la charge que des diplômes inférieurs au BAC +2...

Retour début de page

Retour au sommaire

Public

 

Toute personne disponible et volontaire pour s'engager dans une démarche active de projet.

Objectifs

 

Accompagner des demandeurs d'emploi dans leurs démarches et actions de reconversion ou de recherche d'objectif professionnel, en utilisant la dynamique de groupe et en développant chez eux leur capacité d'autonomie.

Programme

 

Mise en avant des compétences et capacités professionnelles :
bullet Découverte de la zone de recherche, et des aptitudes professionnelles
bullet Cv, Lettres (ateliers, exercices et réalisation)
bullet Utilisation et création du réseau, cartes de présentations, utilisation du téléphone
bullet Validation des hypothèses de projet
bullet Mise en place de plans d'actions hebdomadaires
bullet Dynamique de groupe et aller retour entre le collectif et l'individuel
bullet Ateliers et simulations d'entretiens d'embauche ou de recherche de formation
bullet Réalisation d'enquêtes
bullet Acquisition de l'autonomie et utilisation du centre de ressources.

Déroulement

 

bullet 3 mois+1 mois de suivi
bullet 2 jours semaine pendant 2 mois + 1 jour semaine pendant 1 mois +mise à disposition du centre de ressources pendant 1 mois après la prestation.

Informations

 

bullet Alternance collectif et individuel
bullet Centre de ressources animé
bullet Autoformation
bullet Logiciels d'entraînement et d'évaluation
bullet Rythme soutenu et régulier
 

L'élaboration et la Mise en oeuvre du Projet doit tenir compte de plusieurs paramètres...

Retour en début de page

Retour au sommaire

OEI ou OEG (Objectif Emploi Individuel ou Objectif Emploi de Groupe)

Objectif

Re-dynamiser et re-motiver, re-mobiliser les participants par une action impliquante (afin que les demandeurs d’emploi  se sentent acteur et non spectateur de leur insertion professionnelle).
Favoriser la recherche
d'emploi en apportant aux participants des outils de présentation valorisant leur expérience et leurs propositions.

Accompagner des demandeurs d'emploi dans leurs démarches et actions de recherche en utilisant la dynamique de groupe (ou l’accompagnement individuel) et en développant chez eux leur capacité d'autonomie.

Public

Toute personne dont l'objectif professionnel est défini, disponible et volontaire pour s'engager dans une démarche active de recherche d'emploi et ayant levés et identifié les freins à son employabilité. Les demandeurs d'emploi en difficulté d'insertion, volontaires pour s'impliquer dans une recherche active et déboucher rapidement sur un emploi.

Contrairement à l’OPI ou l’OPG, l’OEI et l’OEG sont destinés aux personnes pouvant déjà s‘appuyer sur un projet professionnel afin de leur permettre d’accéder à un emploi :

- Pertinence et validation des pistes professionnelles

- Mise en actions du projet, recherche et prises de contact, méthodologie de recherche d’emploi

Principe

Placer les participants en mesure de proposer une mission en entreprise et de prouver leurs compétences.

Participation au module

Sur proposition du conseiller de l'ANPE et après entretien avec un intervenant d'Action d'Entreprises.

Mode de formation et méthodes pédagogiques

bulletTravail actif sur un projet défini par le participant
bulletApports méthodologiques, suivi de l'application au projet
bulletMise en valeur de ses expériences
bulletEntretiens individuels de conseil
bulletTravail personnel et entraînement en atelier
bulletSoutien logistique pour permettre le développement du projet
bulletUtilisation du réseau d'entreprises à constituer et développer
bulletSuivi individualisé du participant et de son projet

Mise en avant des compétences et capacités professionnelles, de la zone de recherche, et des aptitudes professionnelles :

bulletCv, Lettres de motivation (ateliers, exercices et réalisation)
bulletUtilisation et création du réseau, cartes de présentation, utilisation du téléphone
bulletMise en place de plans d'actions hebdomadaires
bulletDynamique de groupe et aller retour (alternance) entre le collectif et l'individuel
bulletAtelier et simulations entretien d'embauche
bulletRéalisation d'enquêtes
bulletAcquisition de l'autonomie et utilisation du centre de ressources.

Proposition d'outils de positionnement destinés à faire le point sur les atouts et faiblesses du demandeur :

bulletAnalyse et commentaire des résultats avec le demandeurs, grâce à l'écoute active et au questionnement sur son projet et ses contraintes
bulletDéfinition du marché en fonction du projet et du bilan et actions de vérifications sur le terrain
bulletMise en place d'une démarche marketing 
bulletPropositions directes, téléphone, communication, expression...
bulletPréparation des entretiens avec Utilisation de la vidéo (autoscopie : simulation d’entretien d’embauche filmé)
bullet Centre de ressources animé
bullet Autoformation
bullet Logiciels d'entraînement
bullet Rythme soutenu et régulier
bullet Logiciels d'auto évaluation
bullet Ateliers de formation
bullet Positionnement
bullet Entretiens exploratoires
bullet Tests d'évaluation et d'entraînement
bullet Recherche et suivi informatisé des actions et démarches
bulletFichiers d'entreprises, et de sites Internet

Durée

3 mois d'accompagnement individuel, sur la base d'entretiens et de travaux en atelier, avec un minimum de 7 entretiens en face à face avec l'intervenant.

Encadrement des recherches, soutien logistique et entretiens individuels de mise au point de l'approche des entreprises durant 5 semaines. Suivi des actions et soutien logistique durant les 3 mois de l'action.

Retour en début de page

Retour au sommaire

Accueil | L'Auteur | Passerelle Insertion | Les TRE | Les Ateliers | Documents de Travail | Le Travail Social | Les Disciplines | Les Pratiques | Conseiller Formateur | Adresses Utiles | Mots d'Emploi | CONTACT

 Espace réservé aux indications sur les droits d'auteur ou de propriété.
Pour toute question ou problème concernant ce site Web, envoyez un courrier électronique à [dj.hemana@free.fr].
Dernière mise à jour le : 04 août 2004.