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Passerelle Insertion propose un certains nombre d'ateliers et de séquences de formation à destination de tout public , jeunes diplômés, bas niveau de qualification, chômeurs de très longue durée, primo arrivant... A chacun ses Outils et Techniques de Recherches d'Emploi...
A.R.L. (ATELIERS DE RAISONNEMENT LOGIQUE)
Les Ateliers de Raisonnement Logique (ARL) et le Programme
d’Enrichissement International (PEI), qui connaissent depuis quelques années
un développement certain dans la formation des bas niveaux de qualification,
participent tous deux du courant de recherche dit de « l’éducabilité
cognitive ». Ces deux pratiques de formation distinctes ont été rapprochées car elles coexistent sur le terrain de la formation des adultes. Dans l’esprit de certains formateurs, elles constituent des solutions alternatives aux problèmes qu’ils rencontrent avec les stagiaires. Les Ateliers de Raisonnement Logique (ARL) 1) Origine Les ARL ont été développés à partir d’une demande des formateurs de l’ACUCES-Nancy. Ils avaient constaté que l’enseignement qu’ils dispensaient dans leurs cours du soir « ne passait pas », que les formés rencontraient d’importantes difficultés d’apprentissage. Ils ont donc sollicité les chercheurs de l’INFA pour trouver une solution à ce problème. Posé dès 1966/1967, l’intérêt pour ces questions sera relancé près de dix ans plus tard lorsque les stages de reconversion seront mis en place, puis les stages 16/18 ans. 2) La problématique
Pour répondre à ces demandes successives du
terrain, les chercheurs concernés ont sollicité la théorie opératoire de
l’intelligence développée par Piaget. Leur hypothèse centrale impute les
difficultés rencontrées par les formés à un déficit opératoire, au fait qu’ils
ne maîtrisent pas ou peu certaines opérations générales de la pensée. Si les
opérations requises par la tâche à exécuter, l’apprentissage à effectuer ne
sont pas maîtrisées par le stagiaire, alors celui-ci est dans l’impossibilité
d’aboutir au résultat recherché, d’acquérir ce que l’on souhaite lui faire
apprendre. En bref, il existe un écart entre ce qui est demandé et ce qu’il
peut faire actuellement, le raisonnement qu’il peut développer.
· de préciser le déficit, car ils comportent une phase diagnostique ; · d’y remédier, les exercices proposés ayant pour vocation de permettre aux formés d’acquérir et de maîtriser des opérations intellectuelles déterminées. La théorie opératoire fournit à la fois les bases du diagnostic et celles nécessaires à la tentative de remédiation entreprise. On observera cependant que les auteurs insistent tout particulièrement sur l’importance des principes pédagogiques mis en œuvre dans le déroulement des ateliers. 3) L’instrument ARL
Il comporte en premier lieu un diagnostic, destiné
à appréhender le déficit de raisonnement présenté par les formés ; il sert
également de base à la constitution de groupes de travail homogènes.
· d’obtenir une participation active des formés ; · de s’intéresser en priorité à ceux qui sont en difficulté ; · de se centrer sur le raisonnement développé pour parvenir des données à la solution ; · de ne jamais donner la bonne réponse, mais de préparer des solutions différentes, des contre-exemples qui seront mis en discussion et d’exploiter les erreurs commises par les stagiaires ; · de généraliser les opérations à la vie professionnelle et à la vie quotidienne. Cette méthode pédagogique est utilisable avec des adultes ou des jeunes dont le niveau opératoire n’est pas trop bas. Les auteurs notent que des stagiaires catégorisés pré-opératoires ne ressortissent pas d’une pratique pédagogique de type ARL. 4) Déroulement d’une séquence d’ARL Une séquence comporte trois phases : · un diagnostic opératoire initial et la constitution de groupes de niveaux homogènes ; · des séances d’atelier, où le rôle du formateur est essentiel. Il donne les exercices, reformule les problèmes, s’intéresse à ceux qui ont le plus de difficultés, adapte les exercices au public. D’une durée approximative d’une heure, les séances de travail en atelier doivent être assez rapprochées dans le temps ; · un post-test qui consiste en un diagnostic opératoire effectué avec les mêmes instruments que ceux utilisés pour le diagnostic initial. 5) Résultat, contrôle
Les données fournies par les auteurs et les
utilisateurs des ARL suggèrent que cette méthode pédagogique conduit les
stagiaires à progresser dans leurs possibilités de raisonnement. Ils ont aussi
constaté des effets de transfert d’opération à opération, ainsi qu’une
évolution des patrons de réponses individuels et des stratégies de résolution.
· une prise de conscience de ses propres compétences par le stagiaire ; · des progrès dans les méthodes de travail ; · une démarche plus active dans l’appropriation des connaissances ; · une augmentation de l’autonomie des formés par rapport aux formateurs et aux savoirs ; · une plus grande confiance en soi ; · et enfin une amélioration de la compréhension de ce que font les autres et de leurs possibilités d’argumentation. 6) Caractéristiques essentielles des ARL
Ils participent de l’ensemble des travaux qui
contribuent à définir le courant de recherche dit de « l’éducabilité
cognitive ». L’accent est mis sur les formes de raisonnement qu’il s’agit de
faire évoluer. · interpréter les difficultés en termes de déficit de raisonnement opératoire revient à les assimiler de fait à des retards de développement, puisque la théorie opératoire est une théorie du développement de la pensée ; · la théorie opératoire, qui est une théorie du développement, se prête mal à l’analyse du fonctionnement des sujets dans les tâches qui leur sont proposées ; · les exercices se veulent centrés sur une opération précise, par exemple la sériation. Or les recherches récentes montrent qu’il n’est pas possible de parler de sériation en général : les conduites de sériation varient beaucoup selon les conditions dans lesquelles les tâches de sériation doivent être exécutées. En ce qui concerne l’évaluation de cette méthode, il paraît difficile de séparer, dans l’évolution positive notée, ce qui relève des exercices eux-mêmes de ce qui relève de la relation formateur/formés, dont on sait qu’elle est régie par des principes pédagogiques dont l’importance est grande.
Pour Résumer, l'ARL permet une réactivation des processus
cognitifs, une réactivation du raisonnement par l'entraînement à la logique,
pour
l'évolution personnel, l'amélioration des capacités professionnelles. L' ARL vise à l'amélioration de la qualification selon des objectifs prioritaires dont la liste n'est pas exhaustive :
Le Programme d’Enrichissement Instrumental (PEI) 1) Origine
Le PEI a été mis au point par R. Feuerstein pour
répondre à une situation d’urgence liée à un contexte spécifique : il
s’agissait d’adapter les nouveaux arrivants à la situation engendrée par la
création du nouvel état d’Israël. Ceux-ci possédaient, outre des histoires
sociales et professionnelles distinctes, des identités culturelles très
différentes. Burden (1987) a entrepris le travail d’intégration qui
s’imposait. 2) Problématique
Feuerstein attribue le déficit d’adaptation observé
à un manque de modifiabilité cognitive dont l’origine est à rechercher dans
l’état de déprivation culturelle du formé. Cette déprivation culturelle est
imputable à un manque ou à une insuffisance d’apprentissage médiatisé.
3) L’instrument Globalement, le PEI se présente comme une série d’expériences d’apprentissage médiatisé. Il comporte trois composantes distinctes : · les instruments : il s’agit de 14 séries de tâche, de type papier/crayon dominant, et qui se passent deux par deux, dans n’importe quel ordre ; · les éléments d’interprétation qui permettent d’analyser les procédures mises en œuvre par les formés lorsqu’ils travaillent sur les instruments : il s’agit de « la carte cognitive », qui permet d’établir la liste des fonctions cognitives mises en œuvre, et du « listing des prérequis de la pensée », qui permet de définir l’ordre dans lequel ces fonctions doivent être employées ; · les principes de médiation systématique, au nombre de 10, qui fixent très précisément les règles du travail de médiation qui est assuré par le formateur. Ils tiennent une place centrale dans l’expérience d’apprentissage systématique médiatisé réalisée par le PEI. Ils pourraient régir des expériences d’apprentissage systématique réalisées avec d’autres tâches que celles retenues dans le programme d’enrichissement lui-même. Le PEI peut être utilisé avec n’importe quel type de public. Feuerstein pense en effet qu’à n’importe quel type de public. Feuerstein pense en effet qu’à n’importe quel âge on peut remédier à l’absence de connaissance ou de compétence en utilisant un programme d’apprentissage systématique médiatisé. Celui-ci offre au formé la possibilité d’avoir une seconde médiation systématique. 4) Déroulement d’une séquence PEI Elle comporte 7 phases distinctes : · l’ensemble du groupe en formation travaille la consigne ; · les formés s’engagent individuellement dans l’exécution de la tâche ; · l’ensemble du groupe discute des stratégies utilisées ou possibles ; · le groupe travaille collectivement à l’exécution de la tâche ; · le groupe généralise la solution de l’exercice ; · phase de « bridging » dans laquelle le groupe travaille tous les exemples que l’on peut trouver ; · résumé du travail effectué sur et à partir de l’exercice. 5) Résultats et évaluation Les contrôles effectués par Feuerstein avec des groupes d’adolescents présentant de gros retards scolaires et un QI moyen-faible (80) démontrent l’efficacité du PEI. A la fin de l’expérience, le groupe expérimental l’emportait nettement pour le niveau mental, alors que les performances étaient équivalentes pour ce qui concernait le niveau scolaire. Deux ans plus tard, la différence entre les deux groupes s’était accentuée. D’autres contrôles ont confirmé ces observations. Les gains mesurés en points de QI sont importants (entre 8 et 15). Les progrès les plus nets sont constatés au niveau de la richesse du vocabulaire utilisé par les stagiaires. Cependant, l’augmentation de la confiance en soi n’est pas constatée dans toutes les expériences. 6) Caractéristiques essentielles du PEI
Cette méthode pédagogique participe de l’ensemble
des travaux qui contribuent à définir le courant de recherche dit de
« l’éducabilité cognitive ». L’organisation de la séance de travail ainsi que
les objectifs explicitement assignés au travail de médiation du formateur
accordent une place centrale au processus de prise de conscience dans la
remédiation. Les règles de gestion du travail pédagogique ont une importance
essentielle. Elles semblent être plus importantes que les tâches utilisées
pour assurer le succès de la remédiation entreprise. La problématique
interprète les difficultés rencontrées par les formés en termes de déficit lié
à l’état de déprivation culturelle dans lequel ils se trouvent.
· la problématique générale : l’ensemble des méthodes pédagogiques et de la progression se réfèrent à Piaget dans le cas des ARL, alors que le PEI fait appel à Brunet mais aussi, de manière plus implicite, au courant behavioriste ; · le diagnostic : phase essentielle dans les ARL, il est inexistant dans le PEI ; · les modalités pratiques : le PEI s’adresse à l’ensemble des stagiaires pour une durée de plus de 400 heures, alors que les ARL fonctionnent en groupes de 3 à 7 stagiaires pendant 40 heures. Par-delà les différences manifestes existant entre le PEI et les ARL, ces deux méthodes pédagogiques convergent sur au moins quatre points : · toutes deux appartiennent au courant de pensée dit de « l’éducabilité cognitive » ; · toutes deux interprètent les difficultés d’apprentissage en terme de déficit et proposent des solutions pour y remédier ; · dans les deux cas, le rôle de la relation formé/formateur est souligné et le travail du formateur est codifié ; · dans les deux cas, la prise de conscience se voit attribuer un rôle essentiel dans les processus d’acquisition de compétences nouvelles. LE BILAN DE COMPETENCES APPROFONDI Le portefeuille de compétences est un outil d’évaluation des capacités, aptitudes, compétences et savoirs faire professionnels, en fonction d’un référentiel métier (une grille prédéfinie qui liste et répertorie les tâches qu’il faut savoir accomplir dans tel ou tel métier, ce qui détermine le niveau de qualification suivant le degré de maîtrise ...). Le potentiel de chacun détermine l’employabilité, afin de mieux se connaître et de cerner nos limites sur le plan professionnel, il est nécessaire à un moment de notre vie professionnelle de faire établir un Bilan de Compétences Approfondi dans le but de mettre en avant nos capacités et nos connaissances ceci afin d’évoluer au sein de l’entreprise ou de changer d’entreprise. Le Bilan de Compétences Approfondi (B.C.A.) vise à construire la suite de son parcours professionnel. Il comporte des entretiens individuels et des étapes sous forme d'ateliers individuels ou collectifs favorisant les échanges. Les quatre phases de ce bilan peuvent s'adapter aux particularités individuelles. Cet outil de positionnement destiné à faire le point sur les atouts et faiblesses du demandeur s’adresse à toute personne qui, pour répondre aux besoins du marché du travail, souhaite valider son potentiel et son projet. Quelques Objectifs & Résultats du BCA : · Cerner ses compétences, ses aptitudes · Mettre en valeur ses expériences · Rechercher des transferts de compétences · Élargir ses horizons professionnels · Repérer plusieurs pistes professionnelles à court terme en phase avec le marché du travail · Identifier les marchés correspondants (R.O.M.E.) · Cerner ses freins, ses difficultés par rapport à son marché · Recueillir des informations propres à valider un projet · Formaliser son projet de retour à l'emploi et établir les étapes de son plan d'action. · Identification des freins à l'employabilité en vue de prévenir le chômage longue durée · diagnostique et prescription (préconisation) d'un parcours d’Orientation · Reclassement · Reconversion · Réorientation · Formation Quelques Méthodologies et Outils pédagogiques pour la mise en oeuvre du BCA :
Déroulement : Sur 20 heures, alternance collectif et individuel, (alternance évaluation et auto évaluation), vérification par le demandeur de l'ensemble des hypothèses avancées grâce aux actions proposées. La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) La loi de modernisation sociale adoptée le 17 janvier 2002 ouvre largement à chacun la possibilité de faire valider ses acquis issus de l’expérience : "toute personne engagée dans la vie active est en droit de faire valider les acquis de son expérience, notamment professionnelle, en vue de l’acquisition d’un diplôme, d’un titre à finalité professionnelle ou d’un certificat de qualification…". Contexte Général Dans ce cadre, le Ministère des Affaires Sociales, du Travail et de la Solidarité a mis en place un dispositif de validation qui repose sur :
Le dispositif se met progressivement en place.
◊ Les salariés (CDI, CDD,
Intérim…) : la loi
prévoit un droit à la validation des acquis de l’expérience, droit qui peut être
mis en œuvre dans le cadre d’un congé individuel et financé par les OPCA ou les
OPACIF (Organismes Paritaires Collecteurs Agrées).
◊
Les demandeurs d’emploi :
l’inscription dans le
processus de validation s’effectue à l’agence locale pour l’emploi (ANPE)
dans le cadre du PARE et du PAP. Les conseillers de l’agence peuvent guider le
demandeur d’emploi dans le choix des titres professionnels qui feront l’objet de
la validation et le mettre en relation avec les cellules techniques de
validation. ◊ Les artisans, travailleurs indépendants, agents publics (titulaires ou non), mères de famille ayant élevé un ou plusieurs enfants, bénévoles dans une association ou un syndicat. En résumé : Etes-vous concerné par la VAE ? ◊ Si vous avez développé des savoir-faire dans l'exercice quotidien de votre métier ou dans des activités bénévoles, ◊ vous avez acquis des compétences, ◊ vous voulez vous armer pour la suite de votre carrière ou pour retrouver un emploi ALORS ◊ vous pouvez faire valider vos acquis de l'expérience par des certificats de compétences professionnelles (CCP). L’AFPA et le dispositif de validation des acquis L’AFPA intervient au niveau de l’Orientation et au niveau de la Certification. 1.
Orientation : les psychologues du travail de l’AFPA peuvent conseiller
et aider le demandeur à repérer les certifications les plus adaptées au regard
de ses compétences et de la qualification visée. Comment faire valider vos acquis issus de l’expérience à l’AFPA ? Cette validation repose sur une mise en situation professionnelle devant des évaluateurs. Le cumul de plusieurs certificats de compétences professionnelles, dans un délai de 5 ans, permet d'obtenir un titre professionnel. La délivrance du titre professionnel
est précédé d'un entretien avec le jury professionnel du titre. Le déroulement d’une VAE : Vous
avez été informé des possibilités de validation des acquis de l'expérience par
l'ANPE ( ou tout autre organisme compétent) ou un responsable des ressources
humaines et vous avez choisi le dispositif de validation du Ministère des
Affaires Sociales, du Travail et de la Solidarité : Le
centre AFPA qui délivre la certification que vous visez vous accompagnera dans
votre démarche: Pour de plus amples informations se renseigner auprès de l'AFPA ou de la DAVA (Direction Académique de Validation des Acquis), mais ce second organisme de l'éducation nationale n'a la charge que des diplômes inférieurs au BAC +2...
L'élaboration et la Mise en oeuvre du Projet doit tenir compte de plusieurs paramètres... OEI ou OEG (Objectif Emploi Individuel ou Objectif Emploi de Groupe) Objectif Re-dynamiser et
re-motiver, re-mobiliser les participants par une action impliquante (afin que
les demandeurs d’emploi se sentent acteur et non spectateur de leur insertion
professionnelle). Accompagner des demandeurs d'emploi dans leurs démarches et actions de recherche en utilisant la dynamique de groupe (ou l’accompagnement individuel) et en développant chez eux leur capacité d'autonomie. Public Toute personne dont l'objectif professionnel est défini, disponible et volontaire pour s'engager dans une démarche active de recherche d'emploi et ayant levés et identifié les freins à son employabilité. Les demandeurs d'emploi en difficulté d'insertion, volontaires pour s'impliquer dans une recherche active et déboucher rapidement sur un emploi. Contrairement à l’OPI ou l’OPG, l’OEI et l’OEG sont destinés aux personnes pouvant déjà s‘appuyer sur un projet professionnel afin de leur permettre d’accéder à un emploi : - Pertinence et
validation des pistes professionnelles Principe Placer les participants en mesure de proposer une mission en entreprise et de prouver leurs compétences. Participation au module Sur proposition du conseiller de l'ANPE et après entretien avec un intervenant d'Action d'Entreprises. Mode de formation et méthodes pédagogiques
Mise en avant des compétences et capacités professionnelles, de la zone de recherche, et des aptitudes professionnelles :
Proposition d'outils de positionnement destinés à faire le point sur les atouts et faiblesses du demandeur :
Durée 3 mois d'accompagnement individuel, sur la base d'entretiens et de travaux en atelier, avec un minimum de 7 entretiens en face à face avec l'intervenant. Encadrement des recherches, soutien logistique et entretiens individuels de mise au point de l'approche des entreprises durant 5 semaines. Suivi des actions et soutien logistique durant les 3 mois de l'action. |
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